/unitile
Direction artistique Foofwa d’Imobilité
Danseurs interprètes Anna-Marija Adomaityté, Marie Barriol, Alexia Casciaro, Caroline de Cornière, Audrey Dionis, Laura Gaillard, Chloé Granges, Alex Landa Aguirreche, Footwa dit Mobilité, Shelly Ohene-Nyako, Nathalie Ponlot
Compositeurs Jacques Demierre, Thierry Simonot
Jeu Jacques Demierre, épinette
Son Thierry Simonot
Costumes Aline Courvoisier
Lumière Davide Cornil
Assistante chorégraphique Caroline de Cornière
Assistante jeu et voix Nathalie Ponlot
Intervenants Vincent Barras, Irène Corboz-Hausammann, Nunzia Tirelli, Franck Waille
Coordination Sylvia Amey, Patricia Buchet
/Unitile, disruption manifeste
Neopost Foofwa présente /Unitile, une création qui réunit sur scène onze danseuses et danseurs professionnel.le.s. Dernier volet d’une série de pièces où le chorégraphe Foofwa d’Imobilité explore la modernité dans l’histoire de la danse, /Unitile tente de réanimer certaines gestualités et corporalités apparues à l’ère de l’industrialisation. Dans /Unitile, les interprètes s’abandonnent parfois jusqu’à la transe, pour que ces gestualités, nouvelles en leur temps, retrouvent dans notre réalité, ici et maintenant, leur force originelle et disruptive.
Confrontant les notions, a priori simples, d’utilité et d’inutilité, le chorégraphe replace au coeur de sa discipline les questions politiques et sociales, mais aussi les enjeux économiques inhérents à toute forme d’art. L’oxymore, ou l’union des contraires, tel que le préconisait Delsarte, se retrouve ainsi dans le processus de création. A la recherche d’un état de collusion intime, les onze danseuses et danseurs de la Compagnie Neopost Foofwa vont réinventer sous nos yeux leurs propres rituels, celui de l’immobilité et celui du mouvement. Et, si l’imprédictible opère, /Unitiledevrait provoquer une distorsion de l’espace et du temps. Cet espace-temps du XIXe siècle qui a vu naître ce que nous appelons désormais modernité, celui à la fois singulier et collectif des interprètes à l’instant T où ils et elles sont en scène, ou encore celui qui sera donné en partage au public lors de chaque représentation. De cette matière noire sacrificielle, naîtra peut-être une autre réalité corporelle, à la fois gestuelle et poétique. La réalité possible d’un hyper-modernisme en devenir ?